Adoptee Solidarity Korea

Our Mission

ASK’s mission is to address the problems associated with Korean overseas adoption. Through education and activism, we aim to raise awareness, advocate change and support alternatives to intercountry adoption.

Our Vision

ASK envisions the end of intercountry adoption out of Korea in conjunction with long-term alternatives and an improved social welfare system. We will be an active voice that monitors and participates in this process of social and political change.

About ASK

Adoptee Solidarity Korea (ASK) was founded in March 2004 by a group of adopted Korean adults living and working in Korea . ASK looks at the issue of intercountry adoption out of Korea from a broad social and political perspective, as well as from a human rights point of view. We believe that the current practice of intercountry adoption from Korea is no longer necessary; its continued practice indicates a need for alternative forms of social support for Korea ‘s underprivileged class.

Website : http://www.adopteesolidarity.org/indexH.html

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Corée. Une nouvelle ère pour l’adoption.

Sources : [Viewpoint] A new era for adoption | Korea Joongang Daily | 7 juillet 2011
[Op-Ed] New adoption law puts family preservation first | The Hankyoreh | 7 juillet 2011

Comme vous savez sans doute, la loi sur l’adoption en Corée a été modifiée. J’espère qu’on cherchera maintenant davantage à aider des personnes fragiles qu’à en abuser comme je vous l’ai laissé voir dernièrement par l’interview de la leader de l’association de mères célibataires coréennes Miss Mama Mia.  Bon, il y a sans doute encore beaucoup de chemin à faire… En France, le délai de rétractation est de deux mois pour un accouchement sous X. Par contre, par ici, on a encore du chemin à faire par rapport à la Corée maintenant… concernant les droits de l’homme, un droit à la connaissance de ses origines, un droit bien inscrit dans la Convention Internationale sur les Droits de l’Enfant pourtant.

La loi sur l’adoption modifiée marque la fin d’une ère dans laquelle l’adoption était associée avec les meilleurs intérêts d’un enfant et ceci au dépend de sa famille d’origine.

Le 29 juin, l’Assemblée Nationale a révisé la loi sur les adoptions internationales et quelques adoptions nationales, donnant aux adoptés le droit d’avoir accès à leurs informations d’adoption et affichant son engagement de prendre comme meilleure méthode de protection des droits de l’enfant, celle de préserver la famille.

Ce virage pris et tourné vers la préservation de la famille se remarque déjà dans la modification même de l’intitulé de la loi permanente, passant de “la Loi Spéciale sur la Procédure et la Promotion de l’Adoption à “la Loi Spéciale sur l’Adoption”. Ceci marque la fin d’une ère en Corée du Sud pendant laquelle il a été pensé que l’adoption était dans le meilleur intérêt d’un enfant, plutôt que soutenir la famille d’origine à élever l’enfant.

Le projet de loi n°1812414 a été soutenu par le gouvernement et a obtenu 188 voix en sa faveur, 0 contre et quatre abstentions, après être passé par des examens constitutionnel et législatifs.

Ce processus de réforme de la loi a été au début mis en place en 2008 quand le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales a donné une mission d’enquête à un groupe consultatif composé de travailleurs d’agences d’adoption, d’assistants sociaux et d’universitaires pour commencer à examiner la révision de la loi permanente sur l’adoption en vue de se préparer à ratifier de la Convention de La Haye sur l’Adoption. Le problème avec ce groupe nommé par le gouvernement initial,  c’est que des parents isolés, des membres de la famille de naissance et des adoptés, c’est à dire les personnes mêmes qui ont été directement affectées par la loi permanente, n’ont pas été consultés.

Au vu de tout celà, des avocats de droits de l’enfant, des organisations de femmes, des adoptés, des chercheurs et des organisations d’adoptés se sont mobilisés pour rassembler des témoignages et suivre des auditions publiques tenues par le gouvernement coréen commencées en janvier 2009. Ensemble avec les avocats So Rami et Hwang Pillkyu de Gonggam Public Interest Lawyers, et avec le soutien de la Représentante du Démocratic Party, Choi Young-Hee, la Coalition pour la Réforme de l’Adoption a commencé à rédiger le meilleur projet de loi possible.

Au moment du passage de la loi, la coalition comprenait le groupe Dandelions de “parents de naissance” , l’association de familles de mères célibataires coréennes KUMFA, et des associations concernant des adoptés KoRoot, ASK (Adoptee Solidarity Korea ) et TRACK (Truth and Reconciliation for the Adoption Community of Korea).  La signature du projet de loi concernera les deux adoptions extérieures et intérieures avec le but primordial d’encourager la préservation de la famille d’origine.

Alors que les mères célibataires étaient encouragées à signer un formulaire pour renoncer à leurs droits parentaux avec leurs bébés toujours dans l’utérus, une semaine doit maintenant s’écouler après la naissance du bébé avant qu’un accord d’adoption ne soit signé. Alors que le conseil principal aux mères célibataires consistait en beaucoup d’informations sur l’adoption, la loi ordonne maintenant que ceux qui sont près de devenir parents doivent recevoir conseils et informations suffisants en matière d’éducation.

Par ailleurs, des enfants pourront être adoptés à l’étranger seulement après qu’aucun foyer ne soit trouvé pour eux en Corée et les adoptants étrangers devront se rendre en Corée pour les prendre à moins qu’ils ne fassent reconnaître des circonstances spéciales par le  Ministère de la Santé et des Affaires Sociales.

La loi actuelle établit une base légale pour conduire la Corée du Sud à respecter les normes internationales données par la Convention de la Haye sur l’Adoption Internationale. une autorité centrale sous le Ministre de la Santé et des Affaires Sociales.  Parmi d’autres fonctions, l’autorité centrale doit protéger pour les adoptés un droit de l’homme , celui à la connaissance d’informations médicales propres et à son identité.

Le projet de loi qui est passé établit une base légale pour aider à porter la Corée jusqu’à des normes (standards) internationales selon la Convention d’Adoption de la Haye. En plus d’avoir des adoptions qui passent par décisions de justice, il y aura une nouvelle autorité centrale de l’information qui protègera les adoptés le droit de l’homme à la connaissance de ses origines et d’ informations médicales propres à lui. Son président sera nommé par le Président de la Corée puis controlé par le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales et un conseil de direction formé d’adoptés.

Une base de données sera constituée afin que les adoptés puissent s’en servir pour la recherche de leurs familles d’origine. Dans le cas d’un parent biologique décédé ou de la non obtention d’un consentement pour des raisons inévitables, ou dans le cas où l’adopté a besoin d’ informations dans un but thérapeutique , les informations pourront lui être révélées sans permission du parent biologique.

Il est dans l’espoir de la coalition que sous ces nouvelles protections légales les adoptés ne seront plus soumis à un traitement injuste et irrégulier pendant la recherche d’informations

C’est l’espoir de la coalition que sous ceux des nouvelles protections légales, des adoptés ne seront plus soumises au traitement déloyal (injuste) et irrégulier pendant la recherche d’informations sur leur origine.

La coalition est heureuse de voir des hommes de lois et du personnel du Ministère de la Santé et des Affaires Sociales et du Ministère de la Justice travaillant sur cette question.

Bien que la loi ait changé, l’interprétation de la loi au niveau politique et sa mise en oeuvre dans la pratique doivent être faits par beaucoup d’autres organismes, incluant le Bureau du président, l’autorité centrale prévue en matière d’adoption , le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales, le Ministère de la Justice et les agences d’adoption. À cet égard, il est impératif que ces organismes restent ouverts aux recommandations en cours des parties affectées et assurent aussi que la loi soit exécutée.

Il y a toujours beaucoup de travail à faire en Corée pour une pleine égalité en droits entre hommes et femmes et pour les droits de l’enfant , mais on devrait louer le gouvernement de faire ces pas significatifs dans la bonne direction.